1968, sous l’impulsion des étudiants parisiens, la France s’agite soudainement pendant un mois. Lassés d’une société autoritaire et paternaliste, les jeunes dénoncent pêle-mêle le capitalisme, l’austérité morale gaulliste, tout en prônant la libération sexuelle, plus de droits pour la femme, le tout avec parfois le Petit Livre rouge à la main. D’abord désemparés par ces « gauchistes » qui couvrent les murs parisiens de slogans libertaires, travailleurs et syndicats prennent le relais en moins de quinze jours. La France est paralysée et le régime menacé. Le pays connaît en quelque sorte son dernier épisode insurrectionnel.
Les premières manifestations ont commencé aux universités avec les révoltes des universitaires et des enseignements, il y avait une manifestation similaire, contre l’expulsion des étudiants. Bref, une demi million des travailleurs et étudiants a manifesté dans les rues de Paris. Pendant vingt-quatre heures, il y avait un coup général, des ralliements, et des masses manifestations.
Cependant, en dépit de toutes les manifestations, de Gaulle avait toujours l’autorité. Quand il a retourné en France, il a trouvé une manifestation de soutien pour lui. De Gaulle a utilisé ce soutien, et aussi la puissance de la partie communiste, pour « normaliser » la nation. Et le pays a retourné au normale.
Slogan: Redonnons la parole aux murs!
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